Origine du nom
Limons (Lemos, 1343 ; Lymon, 1426 ; Lymons, 1675) vient du latin « limosus » : boueux.
Les habitants sont les Limonsois, (aujourd’hui "Limonois")
Le territoire de la commune est divisé en deux zones distinctes au bord de l’Allier, où le sol est constitué d’alluvions et de limons ; une partie plus élevée, où le terrain est sablonneux. Au milieu du XIXe siècle, divers objets antiques ont été découverts sur le territoire communal haches en quartz, silex, couteaux, épingles rouelles en bronze, monnaies gallo-romaines. Une fibule mérovingienne (6è ou 7è siècle) ornée d’un chrisme, avec l’alpha et l’oméga a été également découverte en 1840 par les ouvriers travaillant à la levée du port à Port-de-Ris. Elle est actuellement conservée à Paris, au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale. En 1334, Guillaume de Lemos est chevalier de la paroisse de Lemos (Limons). Le fief passera à la famille de la Mer (armoiries. losangé d’argent et de gueules) en 1426. | Vers 1665, passe par achat à la famille de Lorme. A partir de 1669. le fief de Limons dépend de la seigneurie de Périgères, appartenant à la maison de Pagnat. Passe ensuite par mariage, en 1760 à Charles Louis de Sarrazin, comte de Laval appartenant à une famille du Limousin (est qualifié de baron de Limons, marquis des Ponts entre 1773 et 1789). En 1762, la cure est la nomination du seigneur de la localité. La paroisse a alors comme saint patron Saint Hilaire. A la Révolution, la commune a d’abord été rattachée au canton de Châteldon.
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