LIMONS
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Histoire de la commune

Histoire de la commune

Origine du nom 
Limons (Lemos, 1343 ; Lymon, 1426 ; Lymons, 1675) vient du latin « limosus » : boueux.
Les habitants sont les Limonsois, (aujourd’hui "Limonois")

LIMONS en bref ....

Altitude : 280 m.
Superficie : 1 488 hectares.
Sénéchaussée de Riom, élection de Gannat (généralité de Moulins). Population 1806 : 1 013 habitants, 1821 : 1 039 hab., 1962 : 570 hab., 1982 : 574 hab. En 1856, il existe 54 chaumières sur 260 maisons ; en 1866, il n’y a plus que 26 chaumières.

Le territoire de la commune est divisé en deux zones distinctes au bord de l’Allier, où le sol est constitué d’alluvions et de limons ; une partie plus élevée, où le terrain est sablonneux.

Au milieu du XIXe siècle, divers objets antiques ont été découverts sur le territoire communal haches en quartz, silex, couteaux, épingles rouelles en bronze, monnaies gallo-romaines. Une fibule mérovingienne (6è ou 7è siècle) ornée d’un chrisme, avec l’alpha et l’oméga a été également découverte en 1840 par les ouvriers travaillant à la levée du port à Port-de-Ris. Elle est actuellement conservée à Paris, au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale.

En 1334, Guillaume de Lemos est chevalier de la paroisse de Lemos (Limons). Le fief passera à la famille de la Mer (armoiries. losangé d’argent et de gueules) en 1426.

Vers 1665, passe par achat à la famille de Lorme.

A partir de 1669. le fief de Limons dépend de la seigneurie de Périgères, appartenant à la maison de Pagnat.

Passe ensuite par mariage, en 1760 à Charles Louis de Sarrazin, comte de Laval appartenant à une famille du Limousin (est qualifié de baron de Limons, marquis des Ponts entre 1773 et 1789).

En 1762, la cure est la nomination du seigneur de la localité. La paroisse a alors comme saint patron Saint Hilaire.

A la Révolution, la commune a d’abord été rattachée au canton de Châteldon.
La paroisse avait sa fête patronale (ou reynage) pour la saint Nicolas, le premier dimanche de septembre ; on y pratiquait, comme à Joze le jeu « du cou de l’oie » » (consiste à saisir par le cou, depuis une barque, des oies suspendues par les pattes, à bonne hauteur au-dessus de l’eau). Vers 1840 ce jeu semble avoir déjà disparu.


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Histoire de Limons

Ce blason est en forme d’écu dit d’écu Français datant d’avant le XVII siècle donc par conséquent sous régime monarchique. Les émaux du blason sont de prédominance Azur, le blason est tranché, sa pièce honorable est en forme de gueules. Les meubles en sont le L majuscule et l’ancre de marine dont les métaux sont l’or. Le L est aussi l’armoirie des Seigneurs de Limons qui était sous protection d’un baron. L’ancre pour sa part est la signification que la commune vivait des rivières principalement de l’Allier mais aussi du Ruisseau de char et du Glarand, beaucoup de commerces et cultures s’en rapportaient. Limons était régi par un baron, le Baron était un chevalier anobli pour acte de courage et aussi le plus petit titre de noblesse. Les couleurs du blason : l’Azur en prédominance (bleu) signifie la loyauté mais aussi le maritime les Gueules (rouges) signifient le patriotisme ou l’amour (certainement au roi) les Métaux or (lettre L et Ancre) la puissance.

Agriculture

Etats de l’agriculture au XIXe. Le sous-sol de la commune est fait d’une couche de graviers et de cailloux très serrés qui empêche l’infiltration des eaux de pluie : les terres labourables sont généralement humides. Les rendements sont assez mauvais, malgré les « fossés de dessèchement » qui ont été creusés. Il y a peu de prés et de pâtures, et peu de bois.

Production : surtout du seigle, mais aussi du froment, de l’orge, du vin, des légumes, des fruits, du foin. Les vergers sont peu nombreux (production de pommes et de poires) et les vignes « mauvaises et mal exposées ». En 1866. 305 propriétaires sur 334 ont moins de 5 hectares

Port

Sous l’ancien Régime, la principale activité de la commune de Limons est la batellerie.
En 1325. Guillaume de Limons vend à Gilles Aycelin de Montaigut et à ses successeurs. La corporation des voituriers par eau de Limons est représentée des 1474 (par Jacques de Laye) à l’assemblée générale des marchands fréquentants la Loire â Orléans. Elle l’est encore en 1494.
Avant le XIXe siècle. le trafic du bois, du charbon et du vin était florissant et faisait vivre une cinquantaine de ménages. Déclin total de l’activité des mariniers de Limons après l’établissement des octrois de Paris et la prise de monopole de Brassac et de Jumeaux pour le transport du bois et du charbon.  

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HOMMAGE

Merci à Martine ROUGIER pour son travail dans la rédaction du document ci-joint et dont la précision rappelle le courage de tous ces Limonois morts pour la France lors de la Grande Guerre.

Cet album nous rappelle tout ce que nous leur devons mais vous n’en trouverez là que les grandes lignes, la totalité trop importante pour la mise en ligne sur le Site de la Commune, est consultable en Mairie.